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[Portrait] Thomas Chaudron, Consultant Energie & Résilience
Ce mois-ci, découvrez le métier et les missions de Thomas, sa façon d'incarner la raison d'être d'Elan et de la décliner dans son activité.

En quoi consiste ton métier très concrètement ?
Comment optimiser la performance énergétique de nos clients ? et comment les aider à améliorer leur adaptation au changement climatique ? Ce sont les problématiques majeures que j’aborde en tant que Consultant Energie & Résilience, une façon de traiter à la fois les causes et les conséquences du changement climatique. Concrètement, mes principales missions prennent la forme :
d’audits de résilience au changement climatique qui permettent à nos clients d’évaluer la vulnérabilité de leurs actifs et d’identifier des stratégies d’adaptation pertinentes
d’audits ESG pour estimer l’impact des actifs de nos clients sur l’environnement ainsi que leurs usagers, et permettre in fine une labellisation ISR
d’AMO à la certification HQE avec Clarins notamment, et ISO 50001 pour laquelle je travaille avec Bouygues Télécom et TF1 depuis 2 ans.
Une mission de conseil pour TF1 qui possède une forte résonance environnementale puisque je vais sur site chaque semaine afin d’accompagner le Groupe de façon à la fois stratégique et opérationnelle. L’objectif est d’identifier des actions très concrètes avec les Directions du groupe TF1, qui permettent l’amélioration continue de la performance énergétique du site, et peuvent prendre la forme d’une modification de la plage-horaire des pompes à chaleur comme d’une valorisation des critères RSE dans leur processus d’achat.
Comment contribues-tu à bousculer les pratiques de l'immobilier ?
Avant de rejoindre ELAN, j’ai travaillé à l’étranger dans plusieurs sociétés offrant des services à forte dimension environnementale. Le constat est cependant le même partout : même si la prise de conscience écologique est grandissante, l’une des préoccupations principales de nos clients reste la valeur économique de la solution proposée – c’est normal, puisque de cette problématique dépend le bon fonctionnement de toute organisation. Il faut donc réussir à trouver un équilibre entre les nécessités environnementales et les impératifs économiques.
Pour être créateur de valeur, je travaille par conséquent dans l’optique de définir des solutions qui parviennent à conjuguer cette valeur ajoutée financière à une vraie proposition environnementale. L’application de l’ISO 50001 est un bon exemple de cette démarche puisqu’en diminuant les consommations énergétiques, on réduit du même coup les factures d’énergie de l’entreprise et ses émissions-Carbone.
Bousculer les pratiques c’est donc réussir cette adéquation entre la gestion de la vie de l’entreprise et son rôle pour contribuer à répondre à des problématiques environnementales plus larges. C’est la manière dont nos missions sont articulées, et un atout sur lequel ELAN, avec son expérience du secteur et son approche multithématiques, capitalise en s’assurant :
de valoriser financièrement nos solutions écologiques,
et à l’inverse, de développer l’aspect environnemental de missions plus « traditionnelles ».
Qu’est-ce qui te plait le plus chez ELAN ?
La diversité des connaissances et l’émulation qui en découle est à mon sens l’un des atouts d’ELAN, qui nous permet de créer de nouvelles offres innovantes. J’ai ainsi pu mettre au point notre méthode d’analyse de la résilience climatique grâce à l’aide de spécialistes aux connaissances très éclectiques : en thermique, en due diligence technique, en biodiversité, en certification, etc.
Ce vivier d’expertises représente une véritable force, et l’opportunité de s’impliquer sur des projets aux thématiques différentes – une « boite à outils thématique », l’agrégation de différents savoirs et les synergies qui existent entre eux, dont on peut bénéficier en interne comme en externe. A mon niveau, j’ai eu la chance de travailler, entre autres, sur les questions de bas-carbone, de low-tech, d’énergies renouvelables, de RSE et d’ISR.